Les pigeons installés dans nos villes appartiennent principalement à deux espèces :
Le pigeon ramier (aussi appelé palombe), originaire des campagnes et zones forestières.
Le pigeon biset, autrefois originaire des côtes et zones rocheuses,
Les effets sur l’homme
Les pigeons constituent un réservoir de micro-organismes potentiellement pathogènes pour l’homme. Cela représente donc un risque sanitaire à prendre en considération. Leurs excréments sont notamment porteurs de germes de différentes maladies. Elles peuvent se transmettre selon deux vecteurs principaux, l’inhalation et le contact.
Ornithose, également appelée psittacose ou chlamydiose, elle se traduit par un syndrome grippal pouvant évoluer en pneumonie dans les cas les plus graves. C’est une maladie à déclaration obligatoire quand elle est diagnostiquée.
À noter que la cryptococcose, la maladie de Newcastle et la salmonellose ne sont pas spécifiques aux pigeons et peuvent concerner toutes les espèces d’oiseaux. À ce jour, même si des traitements médicaux sont administrés, il n’existe pas de vaccins préventifs contre ce type de maladies.
Les populations les plus exposées sont les personnes en contact permanent avec les oiseaux (colombophiles, vétérinaires). Les agents technique peuvent être aussi concernés. Dans ce cas, la probabilité de transmission à l’homme est plus importante pour les personnes amenées à nettoyer des bâtiments ou des surfaces urbaines.
Le risque de contraction de telles maladies reste modéré. Le risque de zoonose (virus West Nile) transmise par le pigeon reste marginal et dans 95% des cas sans gravité.
EN CAS DE DOUTES ET POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS, N’HESITEZ PAS A NOUS CONTACTER